La maladie cardiaque est la première cause de mortalité des femmes et l’inactivité est la plus grande cause des maladies du cœur pour tous, sauf les plus jeunes d’entre nous , selon des chercheurs australiens .
Ils ont analysé les sources de risque cardiovasculaire chez les femmes de tous âges en Australie et ont constaté que le tabagisme, l’obésité et l’hypertension artérielle arrivent tête de liste . Mais si toutes les femmes sédentaires augmentaient leur niveau d’activité , un grand nombre de décès serait évité .

«Comprendre les risques associés au développement de graves problèmes de santé permet des stratégies d’intervention plus ciblées « , a déclaré Wendy Brown, auteur principal de l’étude, physiologiste de l’exercice à l’Université de Queensland .
Les maladies cardiaques sont la principale cause de décès des femmes aux États-Unis , ou environ une femme sur quatre décède de la maladie , et des statistiques similaires prévalent en Australie .
Pour mesurer l’importance de différents facteurs de risque de maladie cardiaque , Brown et son équipe ont analysé les données d’une étude à long terme qui a suivi les femmes australiennes de 1996 à 2011, en les interrogeant sur leur vie et leur santé tous les trois ans.
Les quelques 30 000 participantes étaient âgées de 22 à 90 ans et se répartissent en trois groupes : les femmes nées de 1973 à 1978 , 1946 à 1951 et de 1921 à 1926 .
Les chercheurs ont calculé pour chaque groupe dans quelle mesure une maladie cardiaque pouvait être attribuée à l’indice de masse corporelle , l’inactivité physique , l’hypertension artérielle ou le tabagisme .
Dans l’ensemble, la sédentarité a été le plus grand facteur de maladie cardiaque chez les femmes de plus de 30 ans , y compris les femmes de 90 ans.
Le tabagisme était le plus grand facteur chez les femmes de 22 et 27 ans. Dans ce groupe , où la maladie cardiaque est rare , le tabagisme représentait environ 60 % du risque ,selon les résultats publiés en ligne le 8 mai dans le British Journal of Sports Medicine.
L’hypertension artérielle était moins fréquente chez les femmes les plus jeunes , et un IMC élevé ( surpoids ou obèse ) était plus fréquent dans le groupe d’âge moyen .
L’inactivité était générale, 65% des femmes âgées de 73 à 78 ans et 81 % de de 85 à 90 ans pratiquaient peu ou pas d’activité physique .
Basé sur le taux de décès par maladie cardiaque en Australie , les chercheurs ont calculé que si toutes les catégories de femmes participant à l’étude pratiquaient environ 1 heure d’activité d’intensité modérée par jour, quelques 2612 décès seraient évités .
C’est plus que le nombre de femmes australiennes tuées dans des accidents de la route chaque année , soulignent-ils .
«L’activité physique n’a pas vraiment été étudiée , les autres facteurs de risque ( comme l’indice de masse corporelle ) ont été plus ciblés dans le passé « , a déclaré Nisha Parikh , cardiologue à l’Université de Californie , San Francisco , qui n’était pas impliqué dans l’étude .
 » La bonne chose est que tout cela se tient « , a déclaré à Reuters Health Parikh . Elle ajoute  » Si vous augmentez votre activité physique , vous avez généralement un indice de masse corporelle plus bas, et cela aura aussi un impact sur ​la réduction de la pression artérielle  »
Elle dit encore que l’étude démontre l’importance de renforcer le niveau d’activité à tous les âges , et même si cela peut paraître difficile , il y a beaucoup de façons simples pour que les gens occupés fassent quelques pas de plus chaque jour , comme prendre les escaliers et stationner un peu plus loin de leur destination .
 » Ce genre de choses accroît l’activité physique d’une manière qui n’a pas d’incidence sur le quotidien des gens très occupés « , a déclaré Parikh .

NEW YORK ( Reuters Health)

Plus d’exercices, comment commencer ?

Yves Devos présente son modèle d’activités physiques chez Harno (médecins généralistes Noordrand).

Le médecin peut jouer un rôle clé dans l’accompagnement vers un mode de vie sain.

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Le modèle est indispensable pour accompagner vers plus d’activités physiques !

Plus créatif en marchant qu’assis !

Selon une étude publiée dans l’American Psychological Association lorsque la tâche que vous devez accomplir demande un peu d’imagination, marcher peut conduire à une réflexion plus créative. Beaucoup de personnes confient de manière anecdotique qu’ils pensent mieux en marchant, mais cela est également confirmé par la recherche. Il a été constaté que ceux qui marchaient au lieu de rester assis ou poussé dans un fauteuil roulant, donnent des réponses plus créatives aux questions d’un test de créativité standard.

A l’intérieur ou à l’extérieur !

La comparaison a également été faite entre la marche en intérieur, la randonnée en plein air et poussé en plein air dans un fauteuil roulant. Ceci afin de vérifier si la randonnée en elle-même est la cause de l’effet de création, ou plutôt le «plein air». Il est démontré encore une fois que la marche, en intérieur et à l’extérieur, augmente la créativité. Même si vous aviez à marcher devant un mur blanc, la créativité est meilleure que quand vous êtes assis !

Le « plein air » a également de nombreux avantages cognitifs, mais marcher semble avoir un effet très spécifique sur la créativité !

Même après la marche !

Il a été constaté que si vous marchez puis vous vous asseyez pour un travail créatif, vous êtes moins inventif que lors de la marche, mais vous donnez quand même des réponses plus créatives que si vous n’aviez pas marché auparavant. L’effet de la marche perdure ! Marcher avant une réunion qui requiert innovation est donc une bonne idée.

Source: Oppezzo et al., Give your Ideas some legs: The possitive Effect of Walking on Creative Thinking, Journal of Experimantal Psychology: Learning, Memory and Cognition, 2014.

Bouger constitue la base de tout programme d’amaigrissement ou de soins. Cela indique l’importance d’une vie saine et active ; manger sainement et faire suffisamment d’exercices. Yves a écrit un article dans nutrifysics – périodique qui traite de l’alimentation, nutrition & phytothérapie. L’article souligne les effets de la drogue miracle « bouger » sur la santé générale, le surpoids et l’obésité, le syndrome métabolique et le diabète. C’est une introduction pratique aux différentes normes de « Fitness sur Ordonnance ».

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