• 15 000 euros pour un projet communale « sport sur ordonnance » à Frasnes-les-Anvaing, Hainaut (Belgique).

    15 000 euros pour un projet communale « sport sur ordonnance » à Frasnes-les-Anvaing, Hainaut (Belgique).

    Dans un contexte où l’on nous dit qu’il n’y a plus de budget pour de nouvelles initiatives même pour des matières comme la santé, la commune de Frasnes-les-Anvaing vient nous prouver ici qu’il est encore possible de mettre en place des programmes visant l’amélioration de la qualité de vie et le bien-être de chaque citoyen.Le projet pilote «Sport sur ordonnance» offre, depuis septembre 2013, l’opportunité aux patients de l’entité de Frasnes-les-Anvaing de reprendre, à la suite d’une prescription médicale, une activité physique encadrée et gratuite durant un an. Une vingtaine de personnes suivent actuellement les entraînements.

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  • L’activité physique favorise la santé à long terme.

    Fond :

    Le traitement des troubles non transmissibles (noncommunicable diseases of NCDs) telles que les maladies cardiaques ou le diabète de type 2, entraîne des coûts plus élevés pour les soins de santé. L’activité physique pourrait réduire les risques de ces troubles. Les résultats des études transversales ont montré que l’activité physique est associée à une meilleure santé, et que l’activité physique pourrait prévenir le développement de ces maladies Le but de cet article est de résumer les connaissances actuelles sur la relation à long terme (> 5 ans) entre l’activité physique et le gain de poids, l’obésité et les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2, la maladie d’Alzheimer et la démence.

    Méthode :

    Quinze études longitudinales avec un suivi d’au moins cinq ans et un total de 288 724 participants ( > 500 participants dans chaque étude ) , âgés de 18 à 85 ans , ont été identifiés sur base de données numériques .

    Seules les études publiées en anglais, incluant des adultes en bonne santé au début de l’étude, traitant d’une activité physique intentionnelle et des maladies non transmissibles, ont été retenues.

    Résultats :

    Les résultats de ces études démontrent que l’activité physique semble avoir un impact positif à long terme sur les maladies sélectionnées.

    Conclusions:

    Cette étude a révélé que seul un nombre limité d’études à long terme traite de la relation entre l’activité physique et l’incidence des NCD’s.

    Le transport actif est principalement associé à des avantages de la santé, et il y a actuellement peu de rapport avec des problèmes de poids.

    Source:

    Long-term health benefits of physical activity – a systematic review of longitudinal studies

    Reiner, M., Niermann, C., Jekauc, D., & Woll, A. (2013) BMC Public Health, 13, 813-821

  • La thérapie par le mouvement est bénéfique, même avec une gonarthrose sévère.

    Le mouvement diminue la douleur et améliore le fonctionnement dans les cas de gonarthrose. Les effets varient fortement d’un patient à l’autre mais pourraient être optimalisés en excluant des sous-groupes de patients qui n’auraient qu’un petit avantage comme les patients qui souffrent trop.
    Cette étude associe la sévérité des lésions d’arthrose révélées par l’IRM et les résultats d’un programme d’exercices chez les patients atteints de gonarthrose.

     

    95 patients âgés de 40 à 75 ans qui ont passé une IRM du genou à l’inclusion dans l’étude, ont participé à un programme de 60 minutes d’exercices, deux fois par semaine, pendant 12 semaines, sous la direction d’un physiothérapeute.

     

    54 % des sujets présentaient des lésions graves du cartilage, 31 % des lésions de la moelle osseuse et 58 % des blessures du ménisque. Tous les patients ont été suivis pendant une moyenne de 20,8 ± 4,1 séances.

     

    Après 12 semaines de revalidation, sur base de l’index Womac (Western Ontario and McMaster Universities Osteoarthritis Index), on notait une amélioration de 24 % de la fonction du genou, de 34 % de la douleur et de 21 % du muscle (p dans trois cas < 0.001). Le taux de réponse global (défini suivant le critère OMERACT-OARSI) s’élevait à 67 %.

     

    Dans l’analyse de la régression, la gravité des lésions du cartilage du compartiment fémoropatellaire corrélait sensiblement avec une très légère amélioration de la force musculaire et de la fonction (p = 0,01 et p = 0,04).

     

    La force musculaire ne s’améliore que très peu dans le cas d’ostéophytes graves du compartiment fémoropatellaire (p < 0,01).

     

    Aucune corrélation n’a été établie avec les autres lésions qui avaient été révélées par l’IRM.

     

    Cette étude est la première qui évalue les résultats d’un programme d’exercices en fonction de la sévérité de la gonarthrose révélée par l’IRM. La sévérité de l’arthrose ne semble pas affecter l’efficacité de la réadaptation, sauf dans les cas de lésions graves du cartilage et des ostéophytes du compartiment fémoropatellaire.

     

    Selon les auteurs de l’étude, tous les patients atteints de gonarthrose, quelle que soit la gravité de l’arthrose, pourraient bénéficier de la physiothérapie. Les résultats seront moins bons en cas de dégradation fémoropatellaire avancée.

     

    Source : Knoop J et coll. : Is the Severity of Knee Osteoarthritis on Magnetic Resonance Imaging Associated With Outcome of Exercise Therapy? Arthritis Care & Research, 2014; 66: 63–68.